Quand le tourisme soutient une démarche social et solidaire :
Des pochettes d’accueil cousues avec le cœur, par des mains qui reconstruisent leur vie.
Chez Nani Travels, on pense sincèrement que le tourisme durable, ce n’est pas un label à afficher, ou un concept lointain.
C’est une intention profonde, un choix de conscience, une manière de regarder le monde… et ceux qui le composent.
C’est se demander, à chaque projet, à chaque voyage, à chaque immersion :
👉 Qu’est-ce que cette expérience apporte à notre communauté ?
👉 Comment inclure celles et ceux qu’on oublie trop souvent dans les circuits touristiques ?
C’est revenir à nos racines, à notre "grand pourquoi", encore et toujours.
Celui qui nous pousse à créer des voyages sincères, respectueux, ancrés.
Derrière chaque immersion : un geste solidaire
Tu ne le sais peut-être pas, mais dans chacune de nos immersions,
une partie est reversée à des associations locales qui nous tiennent à cœur.
Nos partenaires ?
Des acteurs uniques qui ne font pas de "mass tourisme",
mais qui rendent chaque rencontre précieuse, chaque partage vrai.
Car ce sont les gens qui font la richesse de notre Fenua.
Une commande… pas comme les autres
Photo : Tahiti Info
C’est avec cette vision qu’il y a quelques semaines, on a commandé 100 pochettes de voyage pour nos visiteurs. Mais pas à n’importe qui.
Cette commande a été confiée à un atelier de couture solidaire, où des personnes en situation de grande précarité apprennent un métier, retrouvent confiance, et créent, de leurs mains, des objets beaux, utiles, porteurs de sens.
🌺 C’est lors d’un déjeuner à Te Vai Ete* (un restaurant pas comme les autres, dans un centre pas comme les autres), qu’Alexandrine Wan a découvert le travail de Shérita Tsong et de l’atelier, et a tout de suite su : ce lien devait exister.
Inclure ceux qui reconstruisent leur vie dans nos projets touristiques, c’est incarner l’authenticité et la solidarité jusqu’au bout.
On travaille beaucoup avec des personnes qui ont des histoires à raconter, des personnes qui ont quelque chose à partager et qu’on ne met pas assez en avant”, assure Alexandrine Wan.
La jeune femme ajoute que dans son entreprise, le maître-mot est la bienveillance. “Elles ont peut-être eu des histoires difficiles et on ne veut pas faire de jugement et de différenciation sur nos partenaires.” Aujourd’hui, ces femmes sont devenues, pour Alexandrine Wan, “nos partenaires, des personnes de l’équipe qui contribuent au rayonnement de la Polynésie”.
Photo : Tahiti Info - L’equipe de Nani Travels et Te Vai Ete
Trop souvent marginalisés ou perçus comme un poids pour la société, ces femmes et ces hommes portent pourtant en eux des récits puissants, essentiels, qu’il est urgent d’écouter. Chacun·e a une histoire à raconter — parfois lumineuse, parfois plus sombre — mais toujours porteuse de sens et d’apprentissage.
En Polynésie, la réalité sociale est complexe. Il ne s’agit pas de la dissimuler au regard des visiteurs sous prétexte qu’elle ne serait pas 'esthétique'.
Il s’agit, au contraire, de la partager avec sincérité, comme une part intégrante de notre identité. C’est dans cette transparence que peut naître une forme de progrès collectif.
Collaborer avec ces femmes, c’est se confronter à une réalité qui remet en question nos repères. C’est une claque d’humilité : elles se lèvent tôt, parfois sous la pluie, viennent de loin, sans se plaindre, animées par une force et une dignité admirables.
Non, ces personnes ne sont pas fainéantes. Elles ont des parcours de vie souvent marqués, et une volonté profonde de se reconstruire. Nous avons tout à apprendre d’elles. Nous espérons que cette initiative inspirera d’autres entreprises à adopter une démarche à la fois inclusive, humaine et durable.
100 pochettes pour nos voyageurs ont pu être créés
Père Christoff lors de l’ouverture de Te Vai Ete - Photo Facebook Te Vai Ete
C’est en allant plus loin qu’on a découvert Te Vai Ete, un restaurant éphémère, mais pas comme les autres.
Ici, toute l’équipe – de la cuisine au service – est composée de personnes ayant vécu dans la rue.
Grâce à l’engagement de Hina Greppin, du Père Christoff et de toute une équipe,
douze hommes ont pu réintégrer un cadre professionnel, humain, valorisant.
Ce lieu c’est un tremplin, un espace d’inclusion, un souffle d’espoir.
Un exemple parmi tant d’autres de notre volonté de voyager autrement.
D’aller à la rencontre de vies, pas juste de paysages.
De créer des liens, pas juste des souvenirs.
Parce que parfois,
il suffit d’un regard,
d’un sourire,
d’un "mauruuru" sincère
pour que l’histoire d’une vie prenne un nouveau départ.
Photo Facebook Te Vai Ete
